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Un peu d'histoire

Jo Thomin, de Daoulas, fait partie des grands cyclistes bretons de l'après-guerre dans la région brestoise. Au même titre que Jeannot Malléjac (Landerneau) etYvon Nédellec (Brest). Un flot de souvenirs Sur l'étagère de la bibliothèque, coincé entre des livres sur l'histoire du sport et ses héros ? principalement le cyclisme ? la culture bretonne et l'histoire des guerres, un classeur tient toute sa place. À l'intérieur, jaunis par le poids des ans, on y trouve une compile de feuillets. Un trésor sentimental de toute une carrière. Celle de Jo Thomin. Une foison d'articles et de photos illustre son parcours au sein des pelotons et ses sept Tours de France. Et, à chaque fois que l'intéressé, aujourd'hui âgé de 79 printemps, l'ouvre, c'est un flot de souvenirs qui resurgissent. Comme son unique victoire d'étape sur la Grande boucle, en 1956, à Aix-en-Provence où il a dû s'arracher les tripes pour s'imposer, au finish, devant un ténor de l'époque, Jean Forestier. Ou bien encore, ce maillot vert de meilleur sprinter, qu'il porta durant 14 étapes, l'année suivante. Une passion restée intacte Une passion restée intacte malgré les affres vécues par ce sport. «Le cyclisme dans l'effort est toujours aussi beau mais l'argent l'a certainement gangrené. Les sponsors exigent des résultats, alors!», explique-t-il, faisant remarquer que, de son temps, les étapes étaient deux fois plus longues. Déjà, les premiers sponsors pointaient le bout du chéquier. «C'était uniquement pour payer nos équipements». Coéquipier ou adversaire des plus grands comme Merckx, Anquetil, Stablinski ou Darrigade, Jo Thomin reconnaît avoir bien gagné sa vie en pédalant. «Nous privilégions les critériums bretons, sources de gains substantiels», explique celui qui laisse échapper en tête du peloton des meilleurs mondiaux Eddy Merckx et Bernard Hinault. Ne pas rater une étape Et pas Lance Armstrong? «Non, car j'estime qu'un coureur complet doit essayer de gagner les plus grandes épreuves alors que lui s'est toujours focalisé sur le Tour de France», ajoute Jo Thomin. Mais il est temps d'interrompre l'entretien, les minutes s'égrènent et la 97e édition du Tour de France prend son envol dans quelques instants. Jo Thomin ne va pas en rater une seconde durant trois semaines. Un favori? «L'espagnol Cantador. Cette année, la course sera palpitante. Elle n'a jamais été aussi ouverte», Et c'est un connaisseur qui l'affirme !

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/landerneau/jo-thomin-mes-sept-tours-de-france-06-07-2010-980404.php?fbclid=IwAR3UyaBilKiAmDKRDn4_at4-sjn5nS9CrfIlixvy8vFWwklFQ3_I17iEbRM#SPdIPMaKDumw7tPa.99



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